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Monsieur Jean-Pierre J., informaticien-électronicien à la retraite

" Je n'imaginais pas qu'on puisse être aussi handicapé par le besoin d'uriner "

Au masculin, l'incontinence par impériosité revêt un autre visage. Les fuites sont moins spectaculaires, elles surviennent après les mictions, mais les contractions de la vessie sont extrêmement douloureuses. Le passé médical de Mr J. en est la cause.

Opéré une première fois en avril 1994 d'un adénome prostatique et d'un rétrécissement urétral, le patient subit une nouvelle chirurgie en janvier 1995 pour une récidive d'adénome. Trois ans plus tard, une nouvelle intervention se révèle satisfaisante sur sa prostate mais catastrophique sur le chapitre des fuites puisqu'elle le rend incontinent.

En 1998, il est traité par anticholinergiques sans résultats.

" De retour à Angoulême, je ne connaissais pas les solutions qui s'offraient à moi pour combattre ce constant et douloureux besoin d'uriner, même de faibles quantités, explique M.J. L'exagération de mes symptômes m'empêchait de sortir. J'étais alors en préretraite. Je ne pouvais plus lire, ni regarder la télévision ; toutes les cinq minutes, je me rendais aux toilettes pour des mictions de plus en plus douloureuses. La nuit je devais me relever 4 à 5 fois. Une nouvelle intervention sur la colonne vertébrale pour des hernies discales a sans doute contribué au délabrement de mon système urinaire ; j'ai été opéré jusqu'au nerf sacré qui commande la vessie ".

L'intégration du dispositif - " Après avoir bénéficié du test de neuromodulation fin 1999, j'ai dû attendre le début 2000 pour être implanté, le temps que l'hôpital trouve les fonds nécessaires au financement de ce dispositif. Les choses sont rapidement rentrées dans l'ordre, raconte M.J. Côté réglage, avec le chirurgien, nous avons vite trouvé le rythme de croisière pour un réglage parfaitement adapté afin d'éliminer tout fourmillement et préserver la durée de vie de la pile le plus longtemps possible. Mon stimulateur est réglé au plus bas sur 1,2 volt et 12 Hertz. Autant dire que je ne le sens pas, que je l'ai complètement incorporé. Je ne me sers même plus de ma télécommande puisque les paramètres me conviennent parfaitement ".

L'avant et l'après stimulateur - " Dirigeant auparavant trois sociétés dont l'une à la Réunion, ma vie était faite de voyages et de contacts nombreux. La maladie m'a cloîtré chez moi du jour au lendemain. Passer de mon niveau de responsabilités et d'activités à l'isolement n'a pas été simple. J'ai eu alors le sentiment que tout était perdu, chaotique, sans cohérence, se rappelle M.J. La possibilité de pouvoir de nouveau voyager comme je l'ai fait dès septembre 2000, en parcourant l'Amérique du Sud, en montant à 4500 mètres d'altitude en " altiplano ", en découvrant Quito et le Mexique pendant près d'un mois, représente une véritable renaissance. Le bilan après deux ans d'implantation s'annonce plus que satisfaisant. " conclut-il.

Dernière mise à jour : 16 avril 2005

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